4 avantages du CLM pour une RSE concrète
1 – Réduction de l’empreinte carbone et des coûts
Il est parfois oublié que le numérique a aussi un coût environnemental conséquent. Le stockage de données dans le cloud génère une consommation énergétique importante et souvent sous-estimée. Par exemple, 1 To de données stockées dans le cloud génère entre 2 et 3 tonnes de CO2 par an (source : GreenIT.fr).
Dans les projets CLM, une mauvaise gestion des données (conservation illimitée des versions, absence de suppression des documents obsolètes) peut augmenter considérablement cette empreinte carbone.
À l’inverse, un CLM correctement piloté permet de réduire considérablement la consommation de papier et d’énergie liée aux déplacements pour signer des documents. En numérisant des contrats, on élimine une partie importante de l’empreinte écologique des processus commerciaux et juridiques. Mais cela ne s’arrête pas là. En optimisant le stockage des données et en éliminant les processus manuels, le CLM peut également contribuer à réduire la consommation énergétique associée à l’accumulation de données non gérées.
Cependant, cette réduction doit aller au-delà du papier. La nouvelle gestion des données doit aussi être optimisée pour éviter des coûts énergétiques cachés.
2 – Amélioration de la traçabilité et de la transparence
À l’inverse, un CLM bien conçu permet une traçabilité complète des actions tout au long du cycle de vie du contrat. Cela améliore notamment la transparence des processus et permet de suivre plus efficacement les engagements RSE de l’entreprise. Il devient, par exemple, plus facile de vérifier la conformité des clauses environnementales, sociales ou éthiques présentes dans les contrats.
Cela est d’autant plus crucial dans le cadre de la CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) et de la taxonomie verte. Suivre les engagements RSE n’a jamais été aussi simple et efficace grâce à une bonne gestion contractuelle.
3 – Simplification des processus internes
Le CLM centralise les informations, automatise les tâches répétitives et assure une gestion cohérente des contrats tout au long de leur cycle de vie. Cela permet de gagner du temps, de réduire les erreurs humaines et de libérer du temps pour que les équipes se concentrent sur des tâches à plus forte valeur ajoutée.
Un CLM bien intégré, avec des flux de travail automatisés, transforme la gestion des contrats en un processus plus rapide, plus efficace et plus respectueux de l’environnement.
4 – Le CLM comme vecteur d’inclusion
Si le CLM peut être vecteur d’inclusion, il peut également rapidement devenir un facteur d’exclusion. Interfaces non accessibles, formats fermés, absence de compatibilité avec les standards d’accessibilité (PDF balisés, compatibilité lecteurs d’écran) : autant de freins à une gestion contractuelle inclusive. Or, 15 % de la population mondiale vit avec un handicap selon une étude de la Banque Mondiale. Et 1 professionnel sur 4 rencontre des difficultés d’accessibilité numérique d’après un rapport de Microsoft.
4 conseils pour concilier outil CLM et RSE
1 – Intégrer la RSE dès la phase de cadrage du projet CLM
La conception d’un projet CLM responsable commence par une approche proactive où les objectifs d’impact écologique et social sont clairement définis dès les premières étapes. Il est essentiel d’engager toutes les parties prenantes — les équipes juridiques, la DSI, les achats responsables, les responsables RSE ainsi que les utilisateurs finaux — afin d’assurer une cohérence entre les objectifs stratégiques et les fonctionnalités opérationnelles du CLM. Une planification minutieuse et inclusive permet de prévenir les écueils et d’optimiser la mise en œuvre des principes de durabilité.
Pour réussir à concilier CLM et RSE, pensez à l’optimisation de votre outil CLM en amont de son déploiement.
2 – Piloter la sobriété numérique dans les usages
La gestion responsable d’un CLM repose sur l’adoption de pratiques favorisant la sobriété numérique. Cela implique de définir des règles claires concernant l’utilisation et la conservation des données, telles que :
- limiter le nombre de versions actives des documents ;
- interdire ou réduire les annexes d’un volume supérieur à 5 Mo par exemple ;
- instaurer des suppressions automatiques des documents inactifs ;
- suivre des indicateurs clés.
Parmi les indicateurs clés, on peut noter par exemple :
- le volume total de données stockées ;
- le taux de suppression des données obsolètes ;
- le poids moyen des annexes ;
- le taux d’activation des clauses RSE.
Ces bonnes pratiques contribuent à réduire l’empreinte écologique associée au stockage et à la gestion des contrats.
3 – Choisir une solution alignée avec les principes de durabilité
Le choix d’une solution CLM doit refléter un engagement clair envers la durabilité. À cette fin, plusieurs critères devraient être inclus dans le processus de sélection (RFP) :
- hébergement dans des datacenters européens certifiés ISO 14001, garantissant une gestion écologique de l’infrastructure ;
- capacité de purge automatique et d’archivage différencié pour une gestion efficace des données ;
- fonctionnalités de reporting RSE permettant de mesurer l’impact environnemental et sociétal ;
- références clients démontrant des résultats tangibles dans des projets durables.
Ces critères assurent que la solution CLM choisie contribue de manière significative aux objectifs RSE de l’entreprise.
4 – Bâtir un cadre contractuel responsable
Un CLM responsable ne se limite pas à une gestion numérique efficace : il doit également intégrer et superviser les clauses contractuelles elles-mêmes. L’outil doit permettre de :
- standardiser l’intégration des clauses RSE dans les modèles contractuels ;
- tracer et automatiser le suivi des engagements pris en matière de supply chain responsable, d’éthique, et de durabilité.
Ces clauses, une fois intégrées, deviennent des indicateurs activables dans les processus de reporting extra-financier. Cela facilite ainsi la conformité aux directives comme la CSRD.
En adoptant une approche structurée et réfléchie à chaque étape du cycle de vie contractuel, un CLM peut devenir un véritable levier de transformation RSE vers une gestion plus durable, inclusive et performante.
Et si le CLM était un projet RSE ?
Le CLM peut, et doit être un levier de transformation. Mais pour qu’il incarne pleinement les ambitions RSE d’une organisation, il ne suffit pas de digitaliser les contrats ou de réduire la consommation de papier. Il s’agit d’un projet structurant, à la croisée des enjeux environnementaux, technologiques et humains.
C’est dans la gouvernance du projet, la sobriété des usages numériques, la qualité des données, l’inclusivité des interfaces, mais aussi dans la capacité à outiller les clauses responsables que se joue la différence entre un simple verdissement technologique et une vraie transformation durable.
À l’heure de la CSRD, de la taxonomie verte et des attentes accrues en matière de transparence, la transformation numérique ne peut plus ignorer l’enjeu de la durabilité. Prêt à intégrer la durabilité dans vos processus ? Commencez par structurer votre CLM pour un futur plus vert et responsable.
Chez Clairio, nous vous accompagnons dans la structuration de votre CLM de manière solide et durable avant même d’activer les technologies avancées. Nous vous aidons à optimiser vos processus et à migrer vos données correctement pour une alliance CLM et RSE forte. Transformons ensemble vos projets en véritables moteurs de durabilité.
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Bibliographie :
- Empreinte carbone du numérique : méthodologie et ordres de grandeur, GreenIT.fr, 2022
- Disability Inclusion Overview, World Bank, 2023
- Accessibility in the Workplace: The Missing Link to Innovation, Microsoft, 2021
- Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD), European Commission, 2023
- ISO 14001 – Environmental management systems, International Organization for Standardization (ISO), 2023
- Méthodologie de structuration durable des projets CLM, Clairio, 2025